Ancienne Chargée de mission – Réseau UCCIOI
Originaire de Sainte-Anne, à la Réunion, Manohary a effectué près de 3 années de missions en tant que Volontaire de Solidarité Internationale (VSI)[1], avec l’antenne de France volontaires basée à La Réunion. Après avoir réalisé une première mission de 24 mois à Madagascar en tant que Chargée de coopération touristique Réunion-Madagascar, Manohary nous fait part de sa seconde expérience en qualité de VSI au sein de notre association Cap Business Océan Indien (enregistrée sous le nom de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie – UCCIOI) à Maurice.
Raconte-nous ton parcours avant Cap Business
À la suite de mon Master en marketing du luxe que j’ai obtenu à Paris, j’ai commencé mon parcours professionnel en tant qu’Attachée commerciale sur l’Europe pour un hôtel réunionnais haut de gamme pendant 1 an. J’ai ensuite été Chargée de promotion pour l’Ile de la Réunion Tourisme à Paris pendant plus d’1 an. Avec une réelle volonté de rentrer dans l’océan Indien, je me suis engagée en tant que Volontaire de Solidarité Internationale à Madagascar pendant 2 ans.
Pourquoi as-tu souhaité rejoindre Cap Business en tant que VSI à l’Île Maurice ?
J’ai eu mon premier contact avec l’UCCIOI lors d’une mission concernant un projet sur l’écotourisme à Madagascar en 2018, où j’ai eu l’occasion de travailler en étroite collaboration avec l’équipe de l’association. Mes missions en tant que VSI m’ont permis de réaliser l’importance de la coopération régionale dans l’océan Indien. C’est pour quoi, au terme de ma mission à Madagascar, j’ai souhaité poursuivre mon engagement de volontaire dans l’océan Indien en intégrant Cap Business Océan Indien. C’était également pour moi l’opportunité d’étoffer mon réseau professionnel dans la zone océan Indien et de découvrir la vie mauricienne par la même occasion.
Quelle est ta mission chez Cap Business Océan Indien ? Quelles compétences as-tu pu mettre en pratique chez Cap Business ?
J’ai intégré Cap Business en tant que Chargée de Mission – Réseau UCCIOI. Mon activité principale consistait à animer le réseau des membres de l’association. J’assurais également les activités courantes comme la gestion des relations avec nos financeurs ou encore l’organisation de l’assemblée générale, pour ne citer que quelques exemples.
Grâce à mes expériences précédentes, j’ai développé de solides connaissances dans le secteur du tourisme. Ayant déjà été en contact avec les acteurs du tourisme dans la région océan Indien, notamment l’association des Îles Vanille, c’était une opportunité pour moi d’apporter ma contribution dans la gestion du projet sur l’Éco-tourisme.
Aussi, à mon arrivée à l’UCCIOI en octobre 2019, la marque ‘Cap Busines Océan Indien’ était encore au stade de projet. J’ai donc été chargée de la refonte de l’image de marque (logo, charte graphique, positionnement de la marque) en lien étroit avec une agence de communication.
Le poste de chargée de mission « réseau » nécessite une aisance relationnelle que j’ai également pu mettre en pratique chez Cap Business. Globalement ma mission chez Cap Business a été aussi transversale qu’enrichissante.
Raconte-nous la mission qui t’a le plus marquée.
Dans le cadre du cluster numérique à l’initiative de l’UCCIOI, j’ai participé à une mission à Kigali, au Rwanda. Il s’agissait d’une mission exploratoire pour les entreprises de la zone Océan Indien à la découverte du marché Africain à l’Africa Tech Summit, en février 2020. Une occasion pour les entreprises de la région de voir ce qui se fait en Afrique en termes de numérique et de créer des opportunités de partenariat. C’était également l’occasion de promouvoir le savoir-faire de la région. Ces 3 jours de mission ont été riches en rencontres professionnelles et découverte du pays.
Avec qui as-tu été amené à travailler ? Qui as-tu rencontré ?
Tout au long de mon activité, j’ai été en relation permanente avec les différentes chambres de commerce et d’industrie de nos 6 territoires (Les Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion, Les Seychelles). J’ai donc pu échanger avec chacun de leurs représentants.
Pour ce qui est de la filière Écotourisme, j’ai été amenée à travailler avec l’association des îles Vanille et l’Agence Française de Développement (AFD), principal financeur sur le projet.
J’ai aussi pu participer au lancement de la version malgache et mauricienne de l’application 1001 lettres, en collaboration avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Réunion (CMAR), ) et les Alliances françaises de Tananarive et de Maurice.
Lors de ma mission à Kigali, j’ai rencontré des représentants d’entreprises dans le secteur du numérique dans l’océan Indien, ainsi que des institutions telles que l’Economic Development Board de Maurice et de Madagascar et la Région Réunion.
Qu’as-tu le plus apprécié chez Cap Business ?
La vie au sein de Cap Business a été très agréable. Étant une petite équipe, nous avons réussi à créer des liens forts qui ont favorisé la bonne entente et une ambiance conviviale dans la vie de l’association.
J’ai particulièrement apprécié le fait de pouvoir travailler sur des projets à thématiques variées, tels que le numérique, le tourisme, le maritime, la gestion des déchets, etc. La diversité de mes missions m’a permis de découvrir des secteurs d’activités variés. Et de pouvoir échanger sur des sujets à réel impact pour la région, avec des interlocuteurs différents, a été une réelle expérience enrichissante dans ma mission chez Cap Business.
Quelles opportunités t’a apporté cette expérience chez Cap Business ?
Mon expérience chez Cap Business / UCCIOI m’a permis de développer mon réseau de professionnel ; ce qui a été, je pense, une grande opportunité pour mon avenir professionnel.
J’ai pu non seulement approfondir mes compétences en matière de gestion de projet, ou encore de passation de marchés, et développer de nouvelles aptitudes qui me seront bénéfiques pour toute autre activité que j’exercerai dans le futur.
Grâce à ces 3 années en tant que Volontaire de Solidarité Internationale, j’ai eu l’opportunité de découvrir de nombreux aspects de la coopération régionale et de comprendre le réel impact d’une telle collaboration pour les territoires de l’océan Indien. C’est particulièrement le fait d’avoir vécu en réelle immersion dans la culture de Madagascar et de Maurice qui m’a permis de mieux appréhender l’importance de mes missions de volontaire.
Par ailleurs, Cap Business/UCCIOI m’a donné la possibilité d’évoluer professionnellement dans des projets divers et en parfaite autonomie, en me positionnant comme une collaboratrice à part entière de l’association.
Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui souhaiteraient rejoindre Cap Business ? aux futurs VSI ?
Effectuer un volontariat chez Cap Business Océan Indien à l’Île Maurice représente bien plus qu’une simple mission de solidarité. C’est une expérience qui sera autant bénéfique au/à la volontaire qu’à la coopération régionale de la zone OI. Le ou la volontaire aura non seulement l’occasion de contribuer au développement de la région mais pourra également acquérir de nouvelles compétences professionnelles et faire de nombreuses rencontres dans tous les territoires de la zone grâce aux missions réalisées à l’étranger.
C’est aussi l’occasion de découvrir la vie enrichissante que Maurice a à offrir par sa culture, son savoir-vivre, ses paysages et sa population chaleureuse.
[1] Mission de volontariat cofinancée par France Volontaires, la Région Réunion, et les fonds européens Interreg V OI, au départ de La Réunion